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Patrick SOLOCH
Fils de la Classe Ouvrière

Enfant du pays, je suis issu d’une famille qui a beaucoup contribué à son territoire, par le travail. Mon père est entré à la mine à l’âge de 14 ans. Syndicaliste infatigable, il a été maire de Douchy-les-Mines. Ma maman, Jeanine Tadus, l’amie d’Elsa Triolet était ouvrière à 15 ans aux lainières de Roubaix. Elle m’a souvent raconté l’histoire de mon grand père polonais résistant dans le Denaisis.

Fort de cet héritage familial, avec mon épouse Rosa, nous sommes attachés à transmettre les valeurs de solidarité, de justice sociale et de réussite par le travail à nos trois enfants.

L’abnégation de mes parents et les études gratuites à l’époque, m’ont permis de me consacrer pleinement à mes études. Une fois le diplôme d’ingénieur des mines en poche, j’ai à mon tour, eu le souci de la transmission.

Un temps ingénieur d’étude, j’ai poursuivi ma carrière de salarié dans une grande entreprise française, Eiffage, à différents postes de responsabilités jusqu’à celui de directeur du Nord.

Ma carrière s’est construite autour d’une forte conviction : la réussite d’une entreprise est intimement liée à la considération que l’on porte à ses salariés, ce qui suppose formation, salaire, plans de carrière.

Très tôt, j’ai voulu partager et transmettre mon idéal de vie à travers mon engagement politique et syndical. Aux jeunesses communistes et dans les syndicats étudiants, je me suis battu pour la justice sociale.

Dans les associations ; des francs et franches et camarades à la création des missions locales… de la fondation du CREPI (club régional des entreprises) pour l’insertion à celle du club des 33 du Hainaut, j’ai œuvré pour l’éducation populaire, pour les jeunes en difficulté sociale comme pour la création d’écoles, de dispensaires, de systèmes d’alimentation d’eau en Afrique.

Aujourd’hui, j’apporte toute mon expérience à œuvrer pour un grand projet local d’aide et de formation vers l’emploi, pour prés de 300 jeunes par an.

Plus que jamais, je suis déterminé à défendre le territoire, le monde du travail, ceux qui souffrent, tant j’en connais les raisons et les difficultés.

Isabelle CHOAIN
Fille de la Classe Ouvrière

Je suis née le 19 juillet 1960 à Valenciennes dans une famille d’ouvriers.

Mon père sidérurgiste, ma mère assistante maternelle.

J’ai 1 sœur et 1 frère.

Mariée, 3 enfants, 2 garçons et 1 fille, âgés de 45, 41 et 35 ans.

Mamie de 5 bientôt 6 petits enfants qui font ma plus grande joie.

Mariée à l’âge de 16 ans, j’ai très vite arrêté mes études (niveau BAC) pour travailler et faire bouillir la marmite, comme on dit.

J’ai effectué de nombreux petits boulots, j’ai travaillé en boucherie, j’ai été gouvernante, puis femme de ménage pendant plus de 20 ans, je connais la valeur du travail.

En 1995, je me présente aux élections municipales avec le Maire en place Maurice Vandeville, au soir de l’élection perdue me voila investie d’une nouvelle mission au sein de l’association de l’Union des Femmes Françaises.

Très rapidement, on me confie des responsabilités départementales puis nationales au sein de cette association.

Dans le même temps, en 2001, je suis nommée par le Préfet du Nord au sein du Conseil économique social régional en tant que personnalité qualifiée.

Ma mission est de travailler sur des rapports proposés au Conseil Régional, je prends toute la dimension de mon investissement et de mes interventions.

C’est un tournant de ma vie ou je prends conscience de la place des femmes dans la vie publique et politique.

En parallèle, mon engagement féministe au sein de l’association me porte sur des missions internationales et humanitaires :

  • New York pour la marche mondiale des femmes en 2000,
  • Beyrouth pour un congrès de la Fédération démocratique internationale de Femmes, ce fut l’occasion de visiter différents camps palestiniens encore en vigueur à l’époque, de rencontrer des associations de femmes, visiter des crèches et des écoles.
  • Le Kurdistan, campagne de reconnaissance du peuple Kurde.

Nous soutenions et exigions la libération de Leyla Zana, député Kurde qui avait prêté serment dans sa langue d’origine, et emprisonnée pour cela.

  • Pour en finir sur une dernière mission en Ethiopie en 2007, pour la lutte contre l’excision des femmes et des petites filles Ethiopiennes et la mise en place d’un dispensaire (créé à ce jour).

C’est à mon retour de cette mission que je me prépare pour les municipales de 2008 : Elections gagnées et Maire depuis 3 mandats.

En 2015, élue conseillère départementale, avec mon collègue Jean Claude Dulieu, réélue en 2021.

Entre temps en 2013, j’ai l’honneur de me faire remettre, par le préfet, la distinction de Chevalier dans l’ordre national du mérite suite à mon engagement dans la vie publique et associative.

Un parcours de vie riche des rencontres faites au fil du temps…

A ce jour, je milite toujours pour la cause des femmes, mon mandat de vice-présidente au sein de Valenciennes métropole me permet de travailler à la mise en œuvre d’une réelle égalité dans la sphère publique et privée.